Communiqué de presse · 22 mars 2015
actif-trafiC avait, aux côtés de nombreuses associations des quartiers de St-Jean, Charmilles et Europe, déposé en avril 2014 plus de 650 signatures à l’appui d’une pétition demandant un réaménagement complet d’un carrefour particulièrement dangereux situé entre l’avenue d’Aïre et le chemin François-Furet. Deux ans après, la Ville de Genève est sur le point de terminer un réaménagement partiel de ce croisement situé à proximité de nombreuses écoles et lieux d’accueil pour enfants et adolescents. Une victoire d’étape… qui appelle une action du canton !
La mobilisation des habitant·e·s pour cette pétition, soutenue à l’unanimité du Conseil municipal de la Ville de Genève, a donc fini par payer. En effet, la Ville de Genève a engagé des travaux qui devraient se terminer cette semaine avec notamment l’élargissement d’un trottoir en sortie du pont au-dessus des voies de chemin de fer. Même si le problème reste entier notamment pour l’autre extrémité du carrefour (passage piéton ne correspondant pas à la « ligne de désir » des élèves sortant du C.O. Cayla). Les pétitionnaires sont toutefois contents de voir une partie de leurs revendications entendues et la situation évoluer concrètement sur le terrain.
Régulation des feux : le canton doit agir !
Toutefois, l’un des problèmes cruciaux de ce carrefour n’a toujours pas changé: la régulation problématique des feux. En l’occurrence, il s’agit d’une compétence cantonale. Or, comme le rappelait le Conseil d’Etat dans son rapport sur notre pétition (P 1897-B) en juillet 2015, « à court terme, il est possible d'améliorer la sécurité de ce carrefour […] en modifiant la programmation des feux pour les traversées piétonnes (18 secondes de phase de vert, au lieu de 11 secondes actuellement, sans péjorer le trafic). Cette action est sous la responsabilité de la direction générale des transports (DGT) et réalisable dès fin 2015. […] »
Les pétitionnaires sauront se rappeler au bon souvenir du Conseiller d’Etat en charge des transports si cette mesure devait ne pas être mise en oeuvre dans les prochaines semaines. En effet, il nous semble particulièrement aberrant de modifier la situation concrète dans l’aménagement « en dur » sans intervenir sur la régulation des feux, qui reste le problème principal pour franchir ce carrefour en toute sécurité.
En attendant, à plus long terme, la refonte complète de ce carrefour dans le cadre du projet de « Voie verte », et la réalisation d’une traversée en diagonale, nous en appelons donc au Conseil d’Etat pour qu’il tienne parole au plus vite et presse la DGT de passer à l’action afin de sécuriser au plus vite ce lieu très dangereux, en particulier pour les usagers·ères de la route les plus fragiles.
Thibault Schneeberger, co-secrétaire actif-trafiC
Gérard Duc, habitant du quartier de l’Europe