Les opposant·es à la taxe sur les billets d’avion tentent de semer la peur dans leur campagne. Selon eux, l’avion deviendrait « trop cher » et les personnes à faibles revenus devraient « renoncer à leurs vacances ». C’est pourtant tout le contraire qui est vrai : la taxe sur les billets d’avion grèvera surtout les hauts revenus. La plupart des ménages en bénéficieront financièrement, comme le confirme une étude de Sotomo.
On prétend parfois que la Suisse serait le premier pays à introduire une loi sur le CO2. Rien de plus faux : les taxes sur les billets d’avion ne sont pas une nouveauté ; tous les pays voisins l’ont déjà adoptée.
Si nous voulons atténuer les effets catastrophiques du changement climatique, nous devons réduire les émissions qui nuisent au climat. En Suisse, le principal moteur de l’effet climatique dû aux activités humaines est le trafic aérien, et les spécialistes s’attendent à une forte reprise de l’aviation après la pandémie. Nous ne pouvons pas nous le permettre ! Sans mesures dans le domaine du trafic aérien, la Suisse ne sera pas en mesure d’atteindre ses objectifs climatiques.
L’adoption par le parlement de la taxe sur les billets d’avion permettra de couvrir une partie des coûts climatiques en respectant le principe du pollueurpayeur, et de favoriser le transfert vers le rail de jour et de nuit.
- Franziska Ryser, co-présidente d’actif-trafiC et Conseillère nationale des Vert.es